Pourquoi #EllesComptent ? Parce que convaincre la filière viticole d’utiliser des outils numériques afin de rester autonome et maitriser sa distribution, ne se fait pas en un jour.
Depuis 23 ans, Estelle de Pins évolue dans le secteur du vin, et a pu, dans son premier métier de DAF d’un groupe de vins et spiritueux, observer le fonctionnement et les règles du secteur du vin.
Elle crée, il y a 11 ans, une première structure ALLIANDRE, société de conseil et de formation en organisation et accueil en entreprise, notamment dans le secteur viticole.
C’est grâce à plusieurs problèmatiques successives, remontées par les vignerons eux même, que se construit son processus d’innovation :
- les vignerons débutent l’accueil au domaine en attendant de l’intermédiation touristique des amateurs de vins (offices du tourisme ou aux agences) mais les amateurs de vin ne passent pas par ce type de structure et préfèrent être autonome pour accéder aux vignobles.
- Les structures touristiques demandent aux domaines viticoles de leur allouer des plages horaires qu’ils ne peuvent souvent honorer et pour lesquelles le vigneron a refusé des demandes directes.
- Les vignerons pensent que la CSP di client est en corrélation avec sa capacité d’achats de vins . En réalité, cette intermédiation ne concerne qu’une minorité : grâce à internet, plus une marque est connue, moins elle a besoin d’intermédiaires et ceci quelque soit le domaine d’activité : plus une bouteille est reconnue, plus ses consommateurs vont venir consulter les informations sur le site de la marque. Le client ne passe alors pas par des intermédiaires sauf pour organiser leur transport sur des marques ciblées.
- Les vignerons adhérent à l’office de tourisme local pour développer son nombre de visiteurs. Or, grande est leur déception sur le profil des clients, qui sont en effet plus touristes qu’amateurs de vins, ce qui n’est pas le but de l’oenotourisme pour un domaine viticole, qui espère vendre son vin qu’animer une activité touristique.
- Force est également de constater que les collectivités locales du tourisme sont animés par les régions, les départements et mairies à travers l’organisme d’état
« Atout France ». Cet organisme public a signé des accords avec 85% des inter-professions viticoles, afin que ces dernières ne s’occupent pas d’oenotourisme et leur laisse cette intermédiation. Pourquoi ? Une peur de disparaitre pour les offices? Une volonté de nationaliser le secteur du tourisme? Pourquoi créer des plateformes par région afin de reproduire le modèle Booking.com? Est-ce l’intérêt des domaines viticoles de ne pas s’appuyer sur leur syndicat professionnel pour l’ oenotourisme ? Les interprofessions animent-elles pas toute l’année des communautés de professionnels et d’amateurs à travers leur école des vins? A ce titre, ne méritent-elles pas d’être les acteurs principaux du développement oenotouristique?
Le secteur du vin a une grand chance : il a ses bouteilles et est donc en contact avec tous ses consommateurs finaux au moment même où il s dégustent le vin. Ne lui suffit-il donc d’utiliser ce vecteur de communication gratuit pour inviter ses consommateurs à venir faire des expériences au domaine ?
Fort de ces constats, il semblait alors indispensable de créer un système qui permette à chaque vignoble, quelque soit sa gamme, d’être libre et autonome de leur propre développement oenotouristique.
Estelle de Pins a donc créé un système innovant permettant au domaine viticole de conserver, qualifier tous ses contacts clients ou apporteurs complémentaires, gérer ses bases de données, ses disponibilités, sa créativité, ses contraintes d’organisation de personnel, les langues des visiteurs, les configurations d’accueil… GDO.wine est né!
Pour accompagner les différents besoins de dévelopements des domaines viticoles, GDO leur permet de se connecter avec des apporteurs d’affaires collectifs : syndicats d’appellation, guide vinicole, distributeur de vin… Ils peuvent aussi apparaitre sur des plateformes collectives spécialisées WINETOURBOOKING.com, Le Figaro Vin, Oenotourisme.com ou même d’autres acteurs de la filière vin …
La plateforme WINETOURBOOKING,créée il y a 10 ans dans la continuité de GDO a été récompensée par de nombreux prix d’innovation, puisqu’il s’agissait du 1er site permettant à un amateur de vins d’acheter 24 / 24 une visite dans un vignoble sans que ce dernier de mette à jour ses disponiblités. Depuis, l’offre a évolué : la structure du site est proposée en marque blanche aux acteurs désirant diffuser l’oenotourisme en temps réel (réservation automatique) en différenciation des autres acteurs du marché qui proposent de la réservation en attente de validation.
Reste à convaincre la filière de vin de ces enjeux, mais comment ?
Patiemment, année après année, GDO s’est renforcé, s’est complexifié et répond aux besoins croissant des domaines d’être indépendants et de maitriser leur distribution…
Et l’actualité du Covid? Cette crise peut-elle aider les vignobles à s’adapter à l’évolution des comportements de leur consommateur?
La crise du Covid-19 a permis aux directeurs généraux de prendre conscience de l’importance de diversifier les réseaux de distribution de vins et de services … et ceci grâce au numérique; pendant le confinement, certains réseaux traditionnels se sont bloqués et une distribution à 360 degré parait indispensable.
Avec GDO, la crise du Covid-19 nous a permis d’innover, avec la création d’un système de vente de vins via les mobiles, à utiliser en actionnant une base de donnée qualifiée, issue de l’activité oenotouristique; cette base n’est partagée ni avec les acteurs publics, ni avec les plateformes collectives oenotouristiques.
Toujours plus innovant, La crise du Covid-19 a permis d’appréhender un autre secteur : celui de l’habillement. Comment aider les boutiques à se différencier en leur permettant de développer de nouvelles expériences clients et se démarquer ainsi de l’ogre internet ? Privatisation de boutique, rendez vous entre copines d’une 1/2 heure, 1 heure ? rendez vous avec coupe champagne et petits fours ? rendez vous croisés ou parallèles suivant la configuration de la boutique.?.. diffusion de la disponibilité sur le siège social de la marque … Tout est à inventer pour acheter mieux, fidéliser la clientèle et maintenir des marges correctes aux marques… GDO.fashion est né!
Mais pour revenir sur le secteur du vin, comment convaincre les domaines de l’utilité de ces outils?
Comment être plus crédible ? C’est là que le réseau devient fondamental ! Inutile donc de préciser qu’#EllesComptent – compte plus que jamais. C’est donc naturellement, grâce à Valentine Bardinet et Séverine Vallette, de Profession’L que j’ai souhaité rejoindre le mouvement d’Imène Maharzi avec OwnYourCash aux côté de 24 entrepreneurEs de talent. Et évidemment, parce qu’#EllesComptent, montrez-leur cash.
Grâce à #EllesComptent et OwnYourCash, nous proposons d’offrir le 1er mois d’adhésion à notre offre, sans engagement, sur demande avec le mot clé « #ellescomptent » afin de tester notre système numérique au sein de votre entreprise… Une aide pour un mois de septembre qui s’annonce peut-être compliqué …