L’oenotouriste se définit comme celui qui arpente les vignes, à la découverte des propriétés viticoles… Son nombre s’accroit d’année en année et méritait donc qu’on s’attarde pour définir son « portrait-robot».
En effet, Qui suis-je?
Je suis belge, âgé de 42 ans, aimant voyagé en couple; je me renseigne sur internet ou via l’office de tourisme et préfère me déplacer par mes propres moyens; j’aime le vin et souhaite garder contact avec la propriété visitée, à qui j’ai plaisir à acheter du vin; j’attache une grande importance à l’accueil et regrette parfois le manque de visibilité de l’offre et le peu d’accessibilité aux propriétés… je suis… je suis « l’oenotouriste type »!
Tout d’abord, il faut savoir que la visite du vignoble aquitain est une activité en pleine expansion, puisqu’elle concerne plus de 5,8 me de visiteurs par an, avec un fort effet de saisonnalité (près de 60 % entre mai et septembre);
Concernant le profil des visiteurs.
Ils sont pour 70% des vacanciers séjournant dans la région et pour un tiers des étrangers. Contrairement aux idées reçues, et même si leur nombre est en forte augmentation, ce ne sont pas les asiatiques qui arpentent le plus le vignoble bordelais, loin s’en faut. En effet, les européens représentent 75 % de cette catégorie, avec plus particulièrement nos amis belges (23%) et ceux du Royaume-Uni pour (20%); Quant à l’Amérique du Nord, elle ne dément pas son intérêt pour le vin avec tout de même 11% des visiteurs; Si l’on ajoute à ces chiffres 4% d’australiens, les autres pays du monde, dont l’Asie, ne représentent donc que 10% des oenotouristes étrangers! Les visiteurs français me direz-vous? ils constituent les deux tiers des visiteurs et viennent de toute la France, et notamment d’Ile de France pour plus de 20%; nul doute que l’effet RTT et week-end prolongé, y est pour beaucoup.
Pour ce qui est de la typologie du visiteur, on constate que la répartition par tranches d’âge est très homogène, ce qui tend à prouver que l’intérêt manifeste pour visiter des propriétés viticoles dépasse les clivages classiques observés dans le tourisme en général. Alors que pour les visites dites culturelles il existe une forte prédominance des visiteurs d’un âge supérieur à 40 ans (avec en proportion une forte représentation des retraités), ce phénomène est gommé avec 50 % des oenotouristes âgés de moins de 45 ans.
Le profil socioprofessionnel de l’oenotouriste
S’il fallait maintenant le définir, ce dernier est avant tout un épicurien, curieux pour tout ce qui a trait à l’art de vivre; on le retrouve donc dans toutes les catégories socioprofessionnelles, mais avec une prédominance pour les revenus supérieurs. Ainsi, les cadres et les retraités, plus à même financièrement de prendre des vacances, sont les plus représentés.
Enfin, le visiteur a le comportement que l’on peut attendre de lui: il vient visiter des propriétés de charme, faire une rencontre, déguster puis acheter du vin… pour une moyenne de 75 euros. C’est pourquoi il souhaite avant tout être bien informé en amont, puis être bien accueilli et conseillé dans ses achats. Il sait être reconnaissant puisqu’à plus de 50 %, il poursuit sa relation avec le château visité en continuant à lui acheter son vin.
Au regard de ce portrait-robot de l’oenotouriste, il convient donc d’être en adéquation avec ses attentes tant au niveau des propriétés que des intermédiaires. Force est d’admettre qu’un site comme Wine Tour Booking répond à ces exigences en permettant de guider l’internaute dans ses choix et facilite sa rencontre avec les propriétés, ceci en toute autonomie.