Avec la protection de la typicité et de la qualité de ses vins, mise en place en 1936, la France se dote d’un système favorisant l’émergence de vignobles reconnus. La création des appellations
d’origine contrôlée (AOC) permet de tirer vers le haut l’ensemble de la viticulture, à mesure que les progrès agronomiques et oenologiques se diffusent dans la culture de la vigne et l’élaboration
du vin. À la fin des années 60, les Vins de Pays sont créés et permettent de restructurer le vignoble vers plus de qualité. Les progrès techniques se diffusent massivement, faisant de
l’économie viticole française une véritable référence mondiale.
La création du Comité National des appellations d’origine des vins et eaux-de-vie de 1935, devient en 1947 l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine).
En 1955 le diplôme universitaire d’oenologue est créé, afin de diffuser dans le vignoble les considérables apports techniques et scientifiques découverts.
1983, création de l’Office national interprofessionnel des vins qui un établissement public chargé de gérer le secteur viticole.
En 1991 promulgation de la loi Évin encadrant la publicité pour les boissons alcoolisées en France.
En 2009 publication d’un règlement de l’Union européenne qui étend au secteur viticole les signes de qualité européens : Appellation d’Origine Protégée (AOP) et Indications Géographiques Protégées (IGP).
Ce règlement accompagne les Vins de Pays vers la reconnaissance en IGP, sur la base d’un cahier des charges spécifique. Parallèlement, les « Vins de table » se regroupent
sous la dénomination Vins de France. Quant aux VDQS (vins délimités de qualité supérieure), ils disparaissent et opteront pour le statut d’AOP ou d’IGP.
En 2012 publication d’un règlement européen qui définit les procédés de vinification utilisables en agriculture biologique, permettant d’obtenir du vin biologique en appliquant ces procédés à du
raisin issu de l’agriculture biologique. Le vin ainsi obtenu peut être étiqueté « vin biologique ». Le logo européen de l’agriculture biologique figure sur l’étiquette.
Article rédigé par Valentin Dupuis